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13 avril 2015

STANCE A UN PASSANT

                        STANCE A UN PASSANT

 

 

 

Si un jour passant par là /                                                     Alors passant égaré

 Voyant un individu , le long d’une rue                                     De ses senteurs infidèles/

 Gisant , pale, que de ces lèvres fila/                                    Hume son hombre portée

 Le sang  carmin don de l’âme disparue                                Queuille  ce don d’elle/

 Alors  vestige rendu à l’image/

 Comme nuit rend le spectre                                               Suivant ce train, O Providence

 La souffrance,  la souffrance d’un gage/                               Aux sons des rails stridence

 Perdu, donnant sentiment d’Electre                                   Telle une âme catin

                                                                                     Les destins n’ont pas de matins

 Mais ne fige pas le temps                                                

 Suis et supporte le pieu   

 Sous ce soleil de printemps

 Qu’éclaire les cieux

 Devant toi, sur un banc

 

 Figé, le dos courbé

 Une silhouette  tend

 De ses linceuls mains

 Aux ongles acérés

 Un tendre parchemins

 A lettres dorées

 

 

 

 

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1 avril 2015

VOILES NOCTURNES

Les nuits / fragiles douceurs

Peignent en traits fulgurants

Les suaires dépeceurs

.Des désespoirs / accourant

 

De ces ombres oppressées / las

Déchirent leurs espoirs vains

A l'amer regard d'Atlas

Gît l'hymne de l'écrivain

 

Ce manteau opaque / prit

Dans la lumière dégénérée

De l'ame damnée / d'esprit

L'infernale destinée

 

Ce fleuve bruyant / blesse

ces épîtres hantés

Noctambule noblesse

Des rêveries saturées

 

31 mars 2015

MOINEAU DE NUIT

Par la vitre brisée

De mon coeur désaxé

un moineau est entré

Dans mes rêves dorés

 

Se posant sur mon désespoir

Il s'est mis à chanter pour un soir

Tout petit était

Vêtu de couleur de craie

 

Le son de son bec

et le mien avec

formions une étrange confession

Entre nous /  nul trahisons

De cette longue soirée

Sur un clair de lune couronnée

 

Il m'invitai a le suivre

Sous cette nuit de cuivre

 

Mais étrange moineau

Je suis sans ailes / seul dans mon manteau

Alors il entra dans mon coeur

Le pris de ces pattes de froideur

Et s'en alla / me laissant seul

En cette nuit aux senteurs de tilleul

 

 

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